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Publié le par papillon

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Derrière ces paupières baissées, si fragiles
Derrière ce cœur blessé, si difficile
Je veux écrire mes espoirs, je tente
Avant que ces douleurs, trop, ne me hantent.
Ces mots durs, maux d'une souffrance endurée
Que j'écris au hasard de ma trouble pensée
Sur ce simple papier.
Enlever cette ombre de mon cœur, de mon âme qui s'est tue
Cette blessure que personne n'a vu, que personne n'a su.
Cœur enfermé qui crie, mais que personne n'entend
Cœur que j'ai perdu, je ne sais plus où, tâché de sang.
Après ma haine, ma colère, viendra l'apaisement de ce coeur
Après ces sinueux tourbillons, viendra peut-être le repos d'une vie sans douleur.
Ma vie, ce simple silence
Rempli d'espérance.
Le temps dit apaiser la douleur, la mienne persiste et ne veut pas mourir
Mon cœur déborde de larmes, et d'amour qu'il aurait à offrir.
Mais on ne m'entend pas, traversée solitaire d'un cœur
Je comprends, je vois, je crois, je pleure, je meurs ... de douleur.
Là dedans devant tout est creux, vide et triste
Mouillé par cet océan de larmes salées et criblées de blessures qui subsistent.
Ces instants fragiles et palpables
Où tout semble possible ... c'est insupportable.
Rêve, où je pourrais perdre en chemin ces chimères qui me hantent
Je voudrais moi aussi ma part de bonheur, tendre et désespérée plainte d'une simple attente.
Je voudrais connaître à l'avance mon destin
Savoir ce qui m'attend au bout de ce douloureux chemin.
Ces amours, ces rêves, ces espoirs éphémères
Qui ne font qu'ajouter aux blessures de ce cœur sans lumière.
Je voudrais voler, voler ces ailes et laisser
Mon cœur s'envoler plein de cette légèreté tant espérée.
Tant de soirs où je voudrais y croire
Trouver un sens, un remède à ces maux, ces blessures trop profondes, espoir.
Les heures, les jours passent et ma lutte continue mais voudrait cesser
Mes images sont brouillées, ma plume glisse et voudrait s'envoler
Comme mon cœur qui s'emballe
Où la peur s'installe.
Que mon monde serait beau, sans cette peur omniprésente
Sans tous ces pleurs, toutes ces douleurs d'une trop longue attente.
Je voudrais partir, m'évader dans un pays lointain
Me libérer de ce trop dur chemin.

Je t'en prie libère-moi ...

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J
Coucou...je suis rentrée, mais assez débordée pour le moment..donc, excusez-moi du copié-collé, c'est pas habituel..mais là, je n'ai pas d'autre solution...ça ira mieux dans quelques jours..Merci à tous de vos visites régulières pendant mon absence....j'ai du retard à rattraper sur vos articles dans vos blogs..bisous à tous...
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J
bonjourOu irais-je ? nul endroit ou trouver le repos ?Puisses-tu trouver le repos....Pardonner est-ce possible ? pardonner n'ai pas excuser ou accepter, c'est reconnaitre les tords le mal etc... dans toute son horreur....   Est-ce possible ?AmitiésJean
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N
Coucou Brigitte,Je suis bien contente que tu sois revenue sur ton blog.Ce poème est très beau mais quel désespoir dans tout cela !Je te fais de grs bisous et je te souhaite un excellent dimanche,Nadine
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M
Bonsoir Brigitte..Tout vient à point à qui sait attendre.. J'ai un peu l'impression de m'entendre quand je lis ton post... Nous passons tous par là.. Moi aussi, qui suis idéaliste de l'amour pur et infini, je suis dans l'expectative, au point que je viens de m'inscrire à des cours du soir, ... pour voir des gens, et, peut-être rencontrer une gentille femme.. Parce que question femmes, j'en ai facilement, c'est pas ça le prob, c'est que je n'ai JAMAIS connu de femme douce et aimante comme j'en ai toujours rêvé; ta souffance, je la connais parfaitement, mêlée à une angoisse, celle de passer sa vie à côté du bonheur; mais, rassure-toi, les gens sensibles comme toi et moi finissent par découvrir le vrai bonheur, parfois en ne le cherchant plus..Si je puis me permettre, juste un conseil : Fais pas les mêmes conneries que moi : Ne donne pas ton amour au premier venu, et ne t'investis pas trop au départ, car quand tu te rends compte que tu es bernée, cela fait encore plus mal..Tu parles de peur, c'est tout à  fait normal, nous sommes tous ainsi, nous avons peur de l'inconnu et peur de ne pas être à la hauteur, de mal faire, de gâcher le bonheur enfin obtenu après tant d'attente et d'espoir..Sois juste toi-même, telle que je te ressens derrière tes posts... La meilleure façon de trouver le chemin du bonheur, c'est d'abord d'être soi, de se respecter; en voyant que tu te respectes, les autres emboiteront le pas.Tu dis que ton coeur est sans lumière, et bien moi, je le trouve même trop éclairé, je dois même mettre des lunettes de soleil pour y entrer, lol... La vraie lumière , c'est l'amour dont il regorge; sincèrement, j'aimerais un jour rencontrer une femme -non pas qui écrirait- mais qui vivrait intensément ce que tu écris.. Ne te laisse pas , comme tu dis, hanter par des douleurs ou des peurs, va de l'avant, non pas à la recherche de l'âme soeur, mais avant tout de toi-même : Tu vaux bien plus que ce que tu crois... Prends conscience de cela, mais n'en tire jamais fierté, mais humilité, tu rendras un jour un homme heureux, et, je te le souhaite sincèrement, lui aussi te rendra heureuse...T'en fais pas, la roue tourne, la vie continue, et les gens bien - s'ils en prennent conscience- ne peuvent qu'être heureux dans leur fors intérieur, et ce, quelle que soit leur situation;J'espère qu'au moins ce com t'aura aidée à t'endormir, comme cela, il t'aura tout de même servi à quelque chose.... En toute humilité, ton ami Marc..
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J
Quel déchirement, quelle torture... ce magnifique poème est un long cri, un appel très émouvant...il serait bien rare qu'il puisse rester sans réponse.La poésie par elle-même est déjà un puissant soutien.Elle permet de vivre, de persévérer, d'avancer.Je t'embrasse amicalementjean-marie   
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